LA PASSION DU DESSIN
ET DE LA NATURE
Je m’appelle Marek Dolata. Je suis né en 1986 à Nancy, dans le Nord-Est de la France. Un de mes deux grands frères m’a transmis, dès mon plus jeune âge, deux de ses passions : le dessin et la nature. En grandissant, le dessin a pris de plus en plus de place dans ma vie, et l’amour de la nature ne m’a jamais quitté non plus.
N’aimant pas me salir les mains, j’ai rapidement abandonné la peinture pour le dessin au trait, puis autour de mes 18 ans, j’ai découvert le dessin numérique, qui a été une révélation pour moi.
En cherchant mon style et en étant influencé par de nombreux films, mangas et jeux vidéos, je suis passé par plusieurs périodes qui ont fait évoluer mon trait jusqu’à aujourd’hui. Je me découvris, au fil de mes études et illustrations, une passion toute particulière pour le détail et la texture. Et dans le monde animalier, il y a de quoi faire ! Entre les poils plus ou moins longs, les plumes, les écailles des reptiles, des poissons… C’est pourquoi je me suis de plus en plus dirigé vers l’illustration animalière.
Le numérique apporte son lot de formes de pinceaux et d’effets en tout genre pour créer des rendus infinis et incroyables. Pourtant, après en avoir testé une grande quantité, j’ai fini par préférer travailler avec les pinceaux les plus basiques. J’adore en effet jouer sur les effets de hachures, et je suis particulièrement admiratif du travail remarquable des artistes graveurs du 19eme siècle, tel que Gustave Doré. La finesse du trait et la représentation de la lumière et des textures que m’offrent ces techniques me permettent de prendre un immense plaisir à chaque illustration.
La couleur n’est pas en reste pour autant, car j’aime aussi travailler dans un style plus réaliste, cherchant à faire honneur à la magnificence de la nature, ainsi qu’à sa diversité. Ce qui me fascine avec la nature (et que je tente d’exprimer dans mon travail), c’est cette infinité de détails que l’on découvre en s’approchant ou en s’éloignant d’un sujet ; par exemple, un oiseau posé sur une branche, en « dé-zoomant », nous pouvons admirer l’arbre dans lequel il est posé, puis la forêt dont il fait partie, etc. Et en s’approchant de l’oiseau (supposons qu’il ne s’enfuit pas), c’est la finesse, la complexité et la beauté de son plumage, de même que la texture de la branche, qui interpellent. Qu’on s’approche ou qu’on s’éloigne, il y a toujours quelque chose à admirer. C’est la beauté de notre Monde.
